ISA : THE PHILLIPS COLLECTION

The Phillips Collection À la Caixa Forum de Barcelona du 11 mars au 19 juin 2016.

CastellCulture a organisé la visite de cette exposition exceptionnelle avec pour guide, Véronique Michel, le 8 avril dernier.

Il s’agit d’une exposition MAGNIFIQUE qu’il faut ABSOLUMENT ALLER VOIR.

Elle complète merveilleusement bien la dernière exposition découverte avec Véronique Michel : « Le triomphe de la couleur, de Van Gogh à Matisse », (cf. article d’Emma sur ce blog). Nous y avions découvert comment les peintres présentés avaient contribué à l´évolution de la couleur dans l’art pictural, passant d'une palette modérée à l'utilisation de couleurs plus audacieuses et vives.

Duncan Phillips (1886‒1966) est à l’origine de cette collecte d’œuvres d’art, qu’il débute à la fin du 19e siècle. Il fait partie des grandes familles riches des États-Unis, de cette époque. Il achète des œuvres allant de la renaissance aux peintres contemporains. Duncan Phillips avait pour but d'éduquer le public américain, et de montrer que les peintres les plus novateurs s'inspiraient de leurs aînés. Sa collection compte 4 000 œuvres ! C'est lui qui créa, au début des années vingt, dans la maison familiale, le premier musée d'art moderne privé, il se situe à Washington. Ces oeuvres sortent rarement à l’étranger.

C’est donc une chance unique de pouvoir les admirer, ici.

A Barcelone, les 60 œuvres prêtées suivent une chronologie temporelle et la Caixa Forum a choisi de présenter ces 44 artistes au travers de 6 thématiques : classicisme, romantisme et réalisme; Impressionnisme et Post-impressionnisme; Cubisme; Intimisme et Art moderne; Nature et Expressionnisme, et Expressionnisme abstrait.

Notre guide va, quant à elle, utiliser un autre fil conducteur : la DISSIDENCE.

Véronique Michel nous explique comment chacun de ces peintres fait preuve de dissidence. Chacun, à sa manière, se démarque des règles picturales établies par l’académie des arts et contribue, ainsi, à l’évolution de la peinture au fil des ans.

Commençons notre visite de la transgression picturale :

Jean Auguste Dominique Ingres, La petite baigneuse, 1826
Jean Auguste Dominique Ingres, La petite baigneuse, 1826

Ingres . La petite baigneuse. 1826

Si, de prime abord, ce tableau semble correspondre aux critères de l’époque, en regardant de plus près les proportions des corps, nous pouvons constater qu’Ingres s’éloigne de la vérité anatomique. Allongeant un bras, courbant un peu trop le dos, déformant tout ce qui peut ressembler à un angle.

Observez.

INGRES, qui n'aime pas les angles, enrobe le coude de sa baigneuse dans une étoffe pour en masquer le pli et accentuer ainsi la sensualité des courbes. Ce précurseur ne représente pas exactement ce qu’il voit et va beaucoup inspirer Picasso, des années plus tard. Ingres se plait à peindre un environnement au style oriental pour ses nues et les plongent dans des bains…Si l’orientalisme était en vogue à ce moment-là, les bains n’étaient pas encore entrés dans les mœurs de la société européenne. D’oú une certaine modernité représentée par ce tableau.

Eugène Delacroix, Chevaux sortant de la mer, 1860
Eugène Delacroix, Chevaux sortant de la mer, 1860

Delacroix - Chevaux Sortant de la mer - 1860

Le romantisme de Eugène Delacroix nous donne l’impression que ses chevaux sortent des tableaux. La dissidence de Delacroix se manifeste au travers d'une peinture réalisée avec ses sens : il arrive à représenter la fougue des mouvements, utilise beaucoup de couleurs, donne le sentiment que le cheval va sortir de la toile. Ce qui va à l'encontre des positions très statiques habituelles des académies d'art. Mais pour vivre il sera obligé de faire des compromis avec l'école des Beaux-Arts.

Honoré Daumier, L'Emeute, 1848
Honoré Daumier, L'Emeute, 1848

Daumier - L'émeute - 1848

Honoré Daumier s'intéresse à la révolution de 1848, issue d’une grande crise économique. C'est un dissident politique qui se bat avec ses armes : la caricature et la peinture empreintes de réalisme. Il nous montre la lutte des classes dans ce contexte de révolution industrielle.

John Constable, Sur la rivière Stour,  1834-37
John Constable, Sur la rivière Stour, 1834-37

Constable - Sur la Rivière Stour - 1834-37

En pleine révolution industrielle en Angleterre, il y a de plus en plus d'usines, les personnes se concentrent autour des usines, les villes grossissent....Et les artistes, par opposition à cette frénésie de la vie en ville et de la rudesse du travail en usine, se mettent à peindre de plus en plus de paysages. Bien entendu, ces paysages ne sont pas tous peints de manière académique. John Constable s'attache à la représentation du ciel et de sa lumière dans bon nombre de ses oeuvres...

Jean-Baptiste Camille Courot, Vue prise des jardins Farnèse, 1826
Jean-Baptiste Camille Courot, Vue prise des jardins Farnèse, 1826

COUROT - Vue prise des jardins Farnèse - 1826

Camille Courot, de l'école de Barbizon, voit arriver, grâce aux progrès de l’industrialisation, les tubes de couleurs et le chevalet pliable qui apportent beaucoup d'ingéniosité et permettent d'aller peintre dans la campagne... beaucoup plus facilement et beaucoup plus souvent.

C'est révolutionnaire, pour les peintres.

Puisque l'on peut vraiment se déplacer très facilement, on peut, maintenant, peindre les paysages en extérieur et cela génèrera " la haute couture de la peinture des paysages de cette école", dixit notre guide.

Gustave Courbet, Les rochers de Mouthier, 1855
Gustave Courbet, Les rochers de Mouthier, 1855

COURBET - Les Rochers de Moutier - 1855

Si le tableau présenté ici est dans la lignée des représentations de paysages, son peintre, Gustave COURBET devient, par ailleurs, le référent de celui qui empêche de tourner en rond. En effet, en peignant sur une grande toile "Un enterrement à Ornans" ou l'enterrement de Monsieur personne, il fait scandale. Il a ainsi bravé l'interdit !

Politiquement très à gauche, il montre sa dissidence et sa préférence pour le peuple.

[...] En cette seconde moitié de XIXe siècle, selon la tradition académique, les tableaux de grand format sont réservés aux sujets historiques, bibliques, mythologiques ou allégoriques. Courbet maltraite cette convention en peignant un monde familier, domestique, sur de très grandes toiles. Il estime que l'histoire contemporaine, fût-elle celle des gens du peuple, mérite ces grands formats. En affirmant que "L'art historique est par essence contemporain", Courbet exprime son désir de réformer la peinture d'histoire.[...]

Parti vivre en normandie, il rencontre d'autres peintres et tout le monde va s'influencer les uns et les autres... Monet, Eugène Boudin...entre autres

Claude Monet, Le chemin de Vétheuil, 1879
Claude Monet, Le chemin de Vétheuil, 1879

Monet - le chemin de Vétheuil - 1879

Claude Monet, influencé par Courot, adopte cette nouvelle manière de peindre qui consiste à capter l’instant de la lumière sur le paysage et non pas de représenter à la perfection, spécifiquement, le village ou le champ.

Il s'agit de représenter la lumière du moment. Il faut donc aller vite, les heures passent, le soleil et la lumière du jour changent....il faut faire évoluer la technique picturale !

[...] L'Impressionnisme ne naît pas spontanément, il est le fruit d'une évolution stylistique progressive. Son âme est l'impression. Ses œuvres rendent purement et simplement les impressions ressenties par les peintres face à leur environnement, sans aucune préoccupation pour les carcans de ce que l'on nomme communément la peinture académique. L'objectif de ces peintres est de capturer une vue instantanée, de la décomposer par touches et de laisser le soin au spectateur de recomposer seul cette image.[...]

Edgar Degas, Ballerines à la barre, 1900
Edgar Degas, Ballerines à la barre, 1900

DEGAS - Ballerines à la barre - 1900

Edgar Degas contemporain des impressionnistes n'a pas de problème d'argent, contrairement à énormément d'autres peintres qui sont, pour certains, dans la misère noire. Il n'est donc pas tributaire des ventes de ses œuvres et n'exécute pas de tableau à la demande.

Sur le marché européen, viennent d'arriver les estampes japonaises et les appareils photographiques.

C'est tout nouveau.

Edgar Degas exploitera ses deux passions pour développer une peinture très personnelle. Possédant un appareil photo, il découvre que l'on peut reporduire la réalité sous des angles bien différents des normes usuellement utilisées en peinture. Il projette donc sur ses toiles ces nouvelles perspectives, devient le dissident de l'art de peindre en 'face à face' avec son modèle, et se met à peindre son sujet avec un cadrage par-dessus, par-dessous, sur le côté, etc. Ce visuel très différent permet de couper un bras ici et là, à l'instar d'une photo.

Quelle nouveauté!!!

Edgar Degas peint l'instant humain alors que les impressionnistes peignait l'instant de la lumière.

Vincent Van Gogh, Maison à Auvers, 1890
Vincent Van Gogh, Maison à Auvers, 1890

Van Gogh - Maison à Auvers - 1890

Vincent Van Gogh se sert de son énergie bouillonnante, qu'il n'arrive pas à canaliser, pour exprimer dans sa peinture ce qu'il perçoit autour de lui.

La représentation de la réalité n'est pas la priorité.

Il n'a pas suivi de cours d'art. Sa peinture n'est pas académique, mais il se sert de son ultra sensibilité pour faire rejaillir sur la toile, dans des gestes rapides et saccadés, le monde coloré vu au travers du prisme de son esprit torturé.

Il s'agit d'une expression très personnelle de l'environnement. L'impressionnisme laisse peu à peu la place à l'expressionnisme...

Cezanne - La Montagne Sainte Victoire - 1885-87

Pour Paul Cézanne, il faut aller plus loin dans la dissidence et s'éloigner encore davantage de la représentation du réel. Il veut se détacher des perspectives linéaires, habituellement utilisées depuis la renaissance, en essayant de supprimer la profondeur des paysages. Il tente de les rendre plus plans, d'y intégrer, par petites touches, une géométrisation des formes.

[...] La peinture de Cézanne oppose la profondeur des volumes à la platitude de l’espace [...]

Paul Cézanne va arrêter de 'photocopier' le réel (l'art du réel), il commence à agir sur cette vision du réel. C'est vraiment le tout début d'une autre manière de peindre et il va essayer de mettre dans ses oeuvres, certes des paysages, mais avec des carrés, des ronds ...

Là on est vraiment au tout début de la géométrisation de l'art pictural.

Paul Cezanne, La Montagne Sainte Victoire,1885-87

Paul Cezanne, La Montagne Sainte Victoire,1885-87

Juan Gris, Nature morte avec journal, 1916
Juan Gris, Nature morte avec journal, 1916

Gris - Nature morte avec journal - 1916

Ici, il est facile de voir comment, à la suite de Cézanne, Juan Gris va encore plus loin dans son opposition à représenter le réel tel qu'il se présente sous nos yeux, il va encore plus loin dans la géométrisation et réalise cette nature "morte avec un journal" en 1916.

A la suite de cette géométrisation de la peinture, les artistes expérimenteront, de plus en plus, ce détachement de la réalité en la géométrisant, pour arriver au cubisme.

Pablo Picasso, La femme au chapeau vert, 1939
Pablo Picasso, La femme au chapeau vert, 1939

Picasso - La femme au chapeau vert - 1939

Dans le cubisme l'artiste, finalement, ne voit plus trop le sujet réel mais les formes qui s'additionnent les unes aux autres. Il perçoit, toutefois, encore quelques bribes de réalité au travers de ces éléments cubiques.

Mais, plus le temps va avancer et plus les peintres vont se nourrir de ces nouveautés artistiques, aller vers les formes poser les unes avec les autres et vraiment être dans le cubisme total.

Avec Pablo Picasso qui arrive nait le cubisme

Douanier Rousseau, Notre Dame, 1909
Douanier Rousseau, Notre Dame, 1909

Le Douanier Rousseau - Notre-Dame - 1909

Ami de Picasso, Henri Rousseau, dit le douanier Rousseau de part son emploi à l'octroi de Paris, n'est pas un peintre au départ. Il n'a pas fait d'école d'art. Il ne connait pas bien la perspective et s'évertue à reproduire ce qu'il voit ou ce qu'il sait des faits, par ce qu'il en a lu ou ce qu'on lui en a raconté.

Alors, me direz-vous, où se situe sa dissidence???

Dans une époque où les artistes tentent de s'éloigner de la réalité, lui très différemment, retranscrit, dans sa peinture naïve, une réalité des paysages, de la faune, de la flore.

Mais il s'agit souvent d'une réalité exotique, tout droit sortie de son imaginaire foisonnant, car il n'a jamais voyagé de sa vie.

Edouard Vuillard, Le journal, 1929
Edouard Vuillard, Le journal, 1929

Vuillard - Le journal - 1929

Edouard-Vuillard va se joindre à un petit groupe dissident de l’Académie Julian, qui réalise des œuvres empreintes de symbolisme et de spiritualité, et qui s’auto-proclame « confrérie des Nabis » qui signifie «prophètes ».

Vuillard traite les sujets qui feront sa célébrité : des intérieurs

[...] Vuillard peint cet univers comme on tisse une tapisserie - une de ses grandes sources visuelles dans les années 1890 - jouant de toute la gamme des effets possibles de matière [...]

[...] l’œuvre de Vuillard est inimitable. Comme celle de Renoir elle n'a suscité aucun disciple, sans doute parce qu'elle n'obéissait à aucune théorie et qu'elle était le miroir d'une vision exceptionnelle. Son intérêt profond vient surtout de ceci : dans ses réalisations les meilleures, qu'il faut situer entre la fantaisie décorative de ses débuts et l'académisme naturaliste de 1920 Vuillard a trouvé un équilibre assez miraculeux [...]

Henri Matisse, Intérieur avec rideau égyptien, 1948
Henri Matisse, Intérieur avec rideau égyptien, 1948

Matisse - Intérieur avec rideau égyptien - 1948

Henri Matisse est issu d'une famille possédant une graineterie à Bohain-en-Vermandois. Le futur peintre passe son enfance parmi les couleurs et les graines du commerce familial.

[...]Son œuvre évolue mais sa façon de travailler reste marquée des influences de son enfance à Bohain : goût du labeur et couleurs des tissus qu’il collectionne, goût pour les fleurs et les plantes qu’il découvre dans la graineterie de ses parents.[...]

Matisse, attaché au détail des couleurs et des formes, il est un peu le dissident de la théorie de la couleur, voici ce qu'il dit :

En réalité, j'estime que la théorie des complémentaires, n'est pas absolue. En étudiant les tableaux de peintres dont la connaissance des couleurs repose sur l'instinct et le sentiment, sur une analogie constante de leurs sensations; on pourrait préciser, sur certains points, les lois de la couleur, recaler les bornes de la théorie de la couleur, telle qu'elle est actuellement admise.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Matisse

Vassily Kandinsky, Automne II, 1912
Vassily Kandinsky, Automne II, 1912

Kandinsky - Automne II - 1912

Vassily Kandinsky arrive après tous les autres et apporte sa culture russe très différente de la culture judéo-chrétienne et de ses représentations. Il vient du christianisme orthodoxe, emprunt de spiritualité. Kandinsky va bousculer beaucoup de choses dans les œuvres d'art.

C'est le premier qui en peignant sur un petit bout de papier, sans penser à quelque chose en particulier, juste en posant des couleurs sans y prêter attention, réalise une première oeuvre abstraite.

[...]Si ses thèmes de prédilection - les paysages, la culture populaire - restent les mêmes, il les traite de manière de plus en plus abstraite grâce à l’autonomie croissante des couleurs.[...]

[...]A partir de 1908, la peinture de Kandinsky cesse d’être celle d’un dilettante et s’achemine vers une invention déterminante pour l’histoire de la peinture : l’abstraction. Relayées par une formulation théorique, les œuvres de cette période s’éloignent de plus en plus du réel et, à la question qu’il formule dans l’un de ses textes : « qu’est-ce qui doit remplacer l’objet ? », Kandinsky répond par le choc des couleurs et des lignes.[...]

Chaim Soutine, Le faisan, 1926
Chaim Soutine, Le faisan, 1926

Soutine - Le faisan - 1926

Chaïm Soutine vient d'Europe centrale. Il a vécu dans des conditions de misère totale, il est exhilé de sa Bielorrusie natale pour avoir fait le portrait du fils du boucher, transgressant ainsi l'interdit iconoclaste juif. Il devra s'exhiler, à Vilnius, où il étudiera trois ans, puis en France.

[...] L'oeuvre hors norme de ce peintre a toujours déconcerté, y compris ses contemporains les plus avertis. [...]

[...] Aux rassurantes épures géométriques du cubisme ou du constructivisme, garants d'ordre et de permanence, Soutine oppose une révolution permanente de la forme. A l'effacement de la figure dans l'abstraction qui pouvait apaiser le regard en rompant tout lien mimétique entre le spectateur et l'oeuvre, il oppose une exhibition abyssale de la figure en explorant sa peau et sa chair sans retenue.[...]

Pollock - Composition - 1938-1941

Jackson Pollock est américain, et va être influencé par les peintres européens qui se sont réfugiés aux Etats-Unis, pour fuir les guerres (Miro, Chagall, Dali, etc..)

Nous voyons ici la poursuite d'une recherche dans l'abstraction qui l'amènera à être le précurseur de l'expressionnistes abstraits.

Là encore il s'agit de dissidence :

[...] Pollock ne partait pas du rectangle de la toile. En effet c'était tout un rouleau de toile qui était partiellement déroulé. La peinture n'allant pas jusqu'aux bords, il lui fallait décider des limites, et cadrer était un choix crucial pour Pollock. Cette pratique était totalement nouvelle et en rupture avec la peinture française, celle héritée de Cézanne où l'on part du cadre pour construire le tableau.[...]

[...] L'expressionnisme abstrait s'est déplié dans l'ombre de la seconde Guerre mondiale. Il s'agit de reporter ses réflexions et émotions avec des formes abstraites et des couleurs très diversifiées sur une toile. C'est l'écriture automatique interprétée sur une toile. La peinture se transforme en une sorte d'écriture personnelle de l'artiste en un geste rapide.[...]

Jackson Pollock, Composition, 1938-1941

Jackson Pollock, Composition, 1938-1941

Mark Rothko
Mark Rothko

Cette visite de 2h se termine par

Mark Rothko.

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Un grand merci, à notre guide Véronique Michel. Passionnante.

Bien entendu, il reste beaucoup de tableaux et d'artistes dont il faudrait parler, tant cette expositon est riche en oeuvres majeures.

N'hésitez plus, allez y !

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Vous y verrez aussi, Manet, Courbet, Sisley, Dufy, Modigliani, et bien d'autres.

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LIEU : CaixaForum Av. Francesc Ferrer i Guàrdia, 6-8, Colline de Montjuic, Barcelone

Prix : gratuit pour les heureux bénéficiaires de la carte de la banque Caixa, 4€ autrement.

Guide en Français : Véronique Michel, 15€/pers. veroniquemichel392@hotmail.com

Bonne visite, n'hésitez pas à poster un commentaire...à votre retour.

Par Isabelle, pour CastellCulture.

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